Actualités 2025
Mercredi 9 juillet 2025
Contribution exceptionnelle à l'étude du Climat
Le circumnavigateur Frédéric Switala - par ailleurs directeur de la société META Yachts Services, sur le site de Port Navy Service, en charge de la préparation du catamaran Lagoon 570 LOVE THE OCEAN - a participé à La Longue Route 2024-2025, inspirée par le récit de Bernard Moitessier (La Longue Route - Arthaud). Il a donc accompli un tour du Monde par les trois caps au départ /retour du Pôle Nautisme de Port Saint Louis du Rhône en 194 jours de navigation en solitaire à bord de MAN OF WAR, un monocoque de 14,30 mètres (47 pieds) sur plan de German Frers construit en Australie en 1985.
Durant sa navigation dans les Quarantièmes Rugissants et les Cinquantièmes Hurlants, sous le 40e parallèle Sud, Frédéric Switala a collecté 43 échantillons d'eau de mer de surface destinés à être étudiés par les Professeurs Gilles Reverdin et Claire Waelbroeck (LOCEAN). Les résultats scientifiques seront notamment comparés à ceux issus des 120 échantillons recueillis par Yvan Griboval dans le Courant Circumpolaire Antarctique durant l'Expédition OceanoScientific Tour du Monde 2016-2017, également au gré d'un tour du Monde en solitaire, de Monaco à Monaco, qui a fait l'objet d'une publication scientifique dans la revue La Météorologie - Mai 2020.
Sur le terre-plein de Port Navy Service, devant le monocoque MAN OF WAR, construit en Australie il y a quarante ans, Frédéric Switala (à droite) remet à Yvan Griboval les 43 échantillons d'eau de mer de surface collectés sous le 40e parallèle Sud, sous les trois grands caps : Bonne-Espérance, Leeuwin et le Cap Horn. Photo OceanoScientific
S'engager sur La Longue Route à la manière de Bernard Moitessier, mais en mettant le clignotant à gauche après le Cap Horn pour rentrer à la maison - alors que le célèbre solitaire poursuivit son tour du Monde en solo de 1968-1969 à destination de la Polynésie française - est un exploit. Rien de moins ! C'est ce qu'a réalisé Frédéric Switala entre le 15 septembre 2024 et le 1er avril 2025.
Précisons que Frédéric Switala a bénéficié de l'assistance de Christian Dumard (Marine Weather Intelligence), à la fois pour le conseiller dans ses options de navigation, mais surtout pour lui éviter la confrontation avec des conditions de mer et de vent qui auraient remis en cause l'intégrité du couple Homme/Navire dans des zones maritimes où aucune assistance extérieure n'est envisageable.
En collaboration avec l'association OceanoScientific, Frédéric Switala a souhaité que son aventure personnelle dans une zone maritime peu fréquentée, mais d'une importance majeure pour l'étude du Climat, serve à mieux appréhender les causes et conséquences du changement climatique. C'était aussi l'objectif de Yvan Griboval lorsqu'il a été le premier, de surcroît en solitaire, à collecter des données scientifiques à l'interface Air-Mer d'Ouest en Est dans le Courant Circumpolaire Antarctique, à la voile sans émission de CO2, dans le cadre de l'Expédition OceanoScientific Tour du Monde 2016-2017. À cette occasion, Yvan Griboval a recueilli toutes les douze heures durant 60 jours sous le 40e Sud des échantillons d'eau de mer de surface, analysés par le Professeur Gilles Reverdin, alors Directeur de Recherches CNRS au Laboratoire d'Océanographie et du Climat - Expérimentations et Approches Numériques - LOCEAN (UMR 7159 CNRS - IRD - MNHN - Sorbonne Université).
Les 43 échantillons d'eau de mer de surface collectés sont identifiés avec précision et les coordonnées géographiques du prélèvement ont été consignées, ainsi que l'heure universelle précise de la collecte. Ce sont des éléments essentiels pour que les résultats des analyses effectuées sur ces échantillons puissent être comparés à d'autres données scientifiques.
Photo OceanoScientific
Désormais Directeur de Recherches émérite, Gilles Reverdin va néanmoins travailler sur les échantillons 2024-2025 avec sa collègue Claire Walebroeck, Directrice de Recherches CNRS, qui a rejoint le laboratoire LOCEAN en 2020. Elle travaille spécifiquement sur les liens entre les changements climatiques et la circulation océanique à différentes échelles de temps.
À la question : "À quoi vont servir les échantillons collectés par Frédéric Switala", Gilles Reverdin répond : "Ces échantillons (salinité et isotopes de l'eau) vont compléter la base de données "isotopes de l'eau" de l'Océan Austral du LOCEAN qui, depuis 2017, s'est enrichie de plusieurs expéditions ponctuelles, en particulier celles en Mer de Weddell, en Péninsule Antarctique, au gré des rotations de l'ASTROLABE au sud de la Tasmanie et celles des campagnes OISO dans l'océan Indien Sud-Ouest. Ces échantillonnages périantarctiques, dont celui de l'Expédition OceanoScientific de Yvan Griboval, ont l'avantage d'offrir une vision qui nous fait défaut.
On cherche à identifier l'évolution de salinité dans le secteur austral et, en particulier, à pouvoir séparer la contribution associée à la fonte de la banquise (accélérée ces dernières années), de celles de la fonte de glace continentale (par les plateformes glaciaires, en particulier, et les icebergs s'en détachant). Les parts respectives et le devenir de cette eau douce restent à préciser et les données isotopiques (en plus de celles de salinité) aident à répondre à ces questions.
La comparaison entre les données recueillies par analyse des échantillons de l'Expédition OceanoScientific Tour du Monde 2016-2017 et celles que nous allons obtenir huit ans plus tard grâce au périple de Frédéric Switala, devrait être instructive. Nous disposerons des résultats dans le courant de l'année prochaine".
"Si les analyses et les études de ces échantillons sont réalisés au sein du laboratoire LOCEAN, elles s'inscrivent aussi dans le cadre international du WG 171 du SCOR (MASIS). Ensuite, les résultats de ces analyses seront mis à la disposition de la communauté scientifique internationale sur la plateforme dédiée du site SEANOE - Sea Scientific Open data Publication."
Autoportrait de Frédéric Switala à bord de MAN OF WAR dans les Quarantièmes Rugissants, après le passage d'un front froid offrant une courte séquence ensoleillée dans un océan de gris. Photo Frédéric Switala
Avec des combinaisons de voiles adaptées à la force du vent et à l'état de la mer (ici en ciseaux), MAN OF WAR a profité de trop courtes périodes de plein vent arrière pour faire route directe vers l'Est, vers le Cap Horn. Photo Frédéric Switala
Photo reconnaissable entre toutes du sillage tracé par le monocoque sur la longue houle de plusieurs mètres de hauteur du Grand Sud parfois pacifique, souvent agressive et carrément hostile lorsque la dépression est creuse et que le marin et son navire sont plus que jamais de "toutes petites choses" au milieu de nulle part. Photo Frédéric Switala
Deux exceptions figurent sur cette image prise en Mer de Tasmanie, au Sud-Ouest de la Nouvelle-Zélande : le calme plat, étonnant sous ces latitudes élevées mais de plus en plus fréquent du fait du dérèglement climatique qui s'accélère ; le nombre d'albatros posés à regarder passer Frédéric Switala, qu'ils ne considèrent ni comme un prédateur, ni comme un intrus. Juste comme un animal parmi tant d'autres. Photo Frédéric Switala
Mercredi 25 juin 2025
Une éponge marine pour combattre les cancers
Le catamaran Lagoon 570 LOVE THE OCEAN a réalisé une courte escale au port de Nice, après une remise à l'eau mercredi 18 juin au Pôle nautisme de Port Saint Louis du Rhône, au terme de quelques semaines de maintenance chez Port Navy Service, doté de toutes les compétences nécessaires pour cela. Objectif de cette escale, tenir une conférence pour les adhérents des Mutuelles du Soleil sur un thème d'actualité en cette Année de la Mer 2025 : "L'Océan est notre avenir". L'association OceanoScientific a mis en évidence combien les éponges (Porifera) peuvent être utiles pour la santé humaine. Il a donc été question de l'Expédition OceanoScientific Porifera Corse 2024 et des travaux du Professeur Christian Siatka (École de l'ADN de Nîmes).
Le Docteur Isabelle Mus-Veteau, Directrice de Recherches au CNRS et à l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire - IPMC, basé à Sophia Antipolis, était invitée d'honneur de cette conférence. Elle a présenté le fruit de plus de dix ans de recherche qui prouvent la capacité d'une molécule issue d'une éponge endémique de Méditerranée : l'Haliclona mucosa - recueillie par moins de trente mètres de fond en Rade de Villefranche-sur-Mer - d'augmenter significativement les effets positifs de la chimiothérapie sur les cellules cancéreuses. Ce qui décuple les chances de guérison des patients. Or, le Professeur Stéphane Azoulay (Université Côte d'Azur) a synthétisé chimiquement avec succès cette molécule. Elle pourrait donc, si Isabelle Mus-Veteau et Stéphane Azoulay disposent des fonds nécessaires pour mener huit à dix ans de travaux scientifiques supplémentaires, générer un médicament pour favoriser la guérison de millions de patients atteints des différentes formes de cancers. L'Haliclona mucosa de Villefranche-sur-Mer est donc véritablement une éponge magique !
Une partie des invités des Mutuelles du Soleil a embarqué à bord du LOVE THE OCEAN pour continuer les échanges avec Yvan Griboval, Président de l'association OceanoScientific et Directeur des expéditions éponymes qui mettent en exergue la richesse de la biodiversité marine du littoral de la Région Sud. Photo OceanoScientific
De gauche à droite : Docteur Isabelle Mus-Veteau de l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire – IPMC ; Yvan Griboval ; Justine Camus, Plongeuse professionnelle et Coordinatrice des Expéditions OceanoScientific, dont l'Expédition OceanoScientific Porifera Corse 2024. Photo OceanoScientific
La fameuse éponge endémique de méditerranée recueillie par moins de trente mètres de fond en rade de Villefranche-sur-Mer : l'Haliclona mucosa, riche d'une molécule de grand intérêt capable de renforcer l'efficacité des chimiothérapies.
Photo Dominique Horst - DORIS.FFESSM.FR
Le catamaran Lagoon 570 LOVE THE OCEAN a fait escale trois jours à Nice pour aller à la rencontre des adhérents des Mutuelles du Soleil, avec à l'étrave le logo de la société SpyGen, leader de l'étude de l'ADN environnemental (ADNe) marin et grand partenaire de l'Expédition OceanoScientific ADNe Méditerranée Région Sud 2025 qui débutera au mois de juillet.
Photo OceanoScientific
Grâce à ses 2 000 watts de panneaux solaires, le catamaran Lagoon 570 LOVE THE OCEAN navigue en totale autonomie énergétique, sans jamais avoir besoin de recharger ses batteries au port. Photo OceanoScientific
Toutes les opérations de maintenance du catamaran Lagoon 570 LOVE THE OCEAN sont réalisées chez Port Navy Service à Port Saint Louis du Rhône, un des rares spots méditerranéens français capable de mettre à terre / mettre à l'eau des catamarans de grande largeur. Photo OceanoScientific
Jeudi 12 juin 2025
118 ambassadeurs pour un Océan durable
Dimanche 8 juin, grâce au soutien financier de la Région Sud, l'association OceanoScientific a participé à l'organisation de La Grande Parade pour l'Océan - OCEAN WONDERS qui était à la fois la célébration du World Oceans Day 2025 et l'événement nautique précédant l'ouverture de la troisième Conférence Océan des Nations Unies - UNOC3, programmée dès 9h00 le matin suivant. Trois flottes distinctes ont sillonné la Baie des Anges : à Antibes, Nice et Villefranche-sur-Mer, pour un total de 118 navires qui ont paradé en ambassadeurs d'un Océan durable. Notons que cet événement exceptionnel n'aurait pas pu être organisé sans le concours technique indispensable du Yacht Club de Monaco et toute l'expérience de Thierry Leret.
ALBA est le premier navire-école à énergie 100% hydrogène. Il est opéré par le Lycée Maritime et Aquacole de Bastia dirigé par Julien Cometto. Sa venue à Monaco puis à Nice était sa première traversée Corse - continent, avec un équipage de lycéens. Une grande première parfaitement réussie ! Photo OceanoScientific
Nice a mis en scène 18 navires de moins de 38 mètres et neuf de 42 à 98 mètres. Dans le premier groupe on retrouvait les incontournables TARA, ENERGY OBSERVER, LA GOELETTE 7e CONTINENT, BLUE PANDA. Mais aussi ALBA, le tout récent navire-école du Lycée Maritime et Aquacole de Bastia qui a la particularité d'être propulsé intégralement à l'hydrogène. Dans le groupe des plus grandes unités, notons la présence de l'espagnol ODÓN DE BUEN, probablement le navire océanographique le plus moderne d'Europe, tout juste mis en service. Et si le quatre-mâts portugais SANTA MARIA MANUELA embarquant l'équipe de l'Oceano Azul Foundation, ou le PERSEVERANCE de Jean-Louis Étienne ont été très remarqués, c'est le majestueux trois-mâts norvégien de 98 mètres STATSRAAD LEHMKUHL, qui a clôt cette étonnante parade nautique sous le regard du Président de la République française et de ses invités en provenance de Monaco à bord du THALASSA, fleuron de la flotte océanographique française.
Victorien Erussard a refermé la fantastique page de la saga ENERGY OBSERVER 2017-2024, pour en ouvrir une nouvelle qui a débuté à Nice vendredi 6 mai, avec un objectif de navigations jusqu'en 2033. Soit de grands projets internationaux avec trois nouveaux navires : EO1, EO2 et EO3. Photo OceanoScientific
Roland Jourdain a abandonné il y a quelques années le carbone de ses prototypes de course océanique pour démontrer que des fibres naturelles, comme le lin, permettent de construire des voiliers de performance à l'image de son catamaran WE EXPLORE. Photo OceanoScientific
Navire emblématique de la deuxième Conférence Océan des Nations Unies qui s'est tenue à Lisbonne en 2022, le quatre-mâts portugais SANTA MARIA MANUELA, embarquant l'équipe de l'Oceano Azul Foundation, était un des plus beaux navires à parader dans le groupe des plus grands navires présents à Monaco et à Nice. Photo OceanoScientific
La solide brise d'Est a permis à BODRUM (Turquie) - construit en 2001 grâce aux contributions des habitants de Bodrum sous la direction de la Bodrum and Carian Culture, Art and Promotion Foundation (BOSAV) - de naviguer surtout à la voile durant La Grande Parade pour l'Océan en arborant le visage de Mustafa Kemal Atatürk, le Fondateur et premier Président de la République de Turquie. Photo OceanoScientific
Le public massé sur la Promenade des Anglais a pu suivre la parade des grands navires. Ici à gauche le SANTA MARIA MANUELA (Portugal) et le PALINURO ex-COMMANDANT LOUIS RICHARD, un terre-neuvier trois-mâts goélette construit en 1934 en France chez Dubigeon pour la Société des Pêches Malouines. Aujourd'hui c'est un navire-école de la Marine italienne. Photo OceanoScientific
Antibes a accueilli 67 des plus beaux voiliers classiques habitués des lignes de départ des grandes compétitions méditerranéennes à l'occasion de la trentième édition des Voiles d'Antibes, parfaitement orchestrée par Yann Joannon et Jérôme Bikard. Cette élégante armada a ainsi couru la World Oceans Day Regatta.
Répartis en plusieurs classes, les 67 concurrents de la trentième édition des Voiles d'Antibes ont fait le spectacle au pied des remparts avec un vent de Sud-Ouest, alors qu'à l'autre extrémité de la Baie des Anges il soufflait avec dynamisme du secteur Est. Photo Gilles Martin-Raget
TUIGA, le superbe plan Fife de 1909 du Yacht Club de Monaco arborait, comme les 66 autres concurrents de la trentième édition des Voiles d'Antibes, le pavillon du World Oceans Day 2025. Photo Gilles Martin-Raget
Jolie brise et superbes voiliers génèrent des images dont on ne se lasse jamais ! Ici la flotte revient des Iles de Lérins vers la ligne d'arrivée, située devant les remparts d'Antibes. Photo Gilles Martin-Raget
Importés de la Côte Est des États-Unis - sur une idée de Bruno Troublé, longtemps organisateur de la Coupe Louis Vuitton, prélude de l'America's Cup - les voiliers classiques de la P-Class conçus en 1902 par l'architecte américain Nathanael Herreshoff, sont d'une élégance unique. Désormais quatre unités régatent sur le circuit classique méditerranéen. Photo Gilles Martin-Raget
À Villefranche-sur-Mer, Joël Carrillo, Président de l'Association des Bateliers Plaisanciers de Villefranche-sur-Mer et Christophe Trojani, Maire, ont réuni 23 canots traditionnels et un invité d'honneur : TORNADE, la Yole Ronde de la Martinique menée par Christophe Dédé.
À la rame quand le vent fait défaut - souvent en Baie des Anges - la Yole LAISSA ANNA de Villefranche-sur-Mer de l'association présidée par Rita Moreilhon galope allègrement dès que la brise se lève... Photo ABPV
La forte brise du dimanche de Pentecôte n'a pas amoindri l'enthousiasme des équipages de Pointus de la Rade de Villefranche-sur-Mer, mobilisés par l'Association des Bateliers Plaisanciers et par le Maire, Christophe Trojani, lui-même à la barre du Pointu BOUBOU Ier mis en service par son grand-père. Photo ABPV galope allègrement dès que la brise se lève... Photo ABPV
TORNADE, la Yole Ronde de Martinique a fait le show en Rade de Villefranche-sur-Mer, dans des conditions qui rappelaient celles des régates animées par l'alizé antillais. Photo ABPV
Mercredi 28 mai 2025
Mobiliser le plus grand nombre, surtout les jeunes !
En prélude à la troisième Conférence Océan des Nations Unies - UNOC3 Nice-Monaco 2025, les opérations de sensibilisation se sont multipliées à un rythme élevé dans le but de mobiliser le plus grand nombre et prioritairement les jeunes des classes de CM1-CM2, la cible majeure de l'association philanthropique d'intérêt général OceanoScientific, avec plus de 400 personnes sensibilisées en deux mois !
Cécile d’Estais, Déléguée Générale et Justine Camus, Coordinatrice des Expéditions OceanoScientific, ont eu un printemps chargé : 3 avril à Nice, mobilisation de 64 élèves du Lycée Professionnel Magnan ; 25 & 26 avril à La Seyne-sur-Mer, participation au salon MARE NOSTRUM organisé par le Rotary Club Toulon Levant Liberté qui a permis de sensibiliser 57 élèves des établissements de La Seyne-sur-Mer et de Toulon, avec présentation du film de 26 minutes TÉMOINS DE MÉDITERRANÉE au grand public le samedi ; 13 mai à Nice, rencontre de 60 élèves (classes de CM1 et CM2) de l'école élémentaire de l'Institution Stanislas ; 25 mai au matin au sein de l’école primaire "Mon École" de Saint-Jean Cap-Ferrat, échange passionnant avec 25 élèves très au fait de l'environnement marin de leur littoral ; l'après-midi, sensibilisation de 21 élèves de CM1-CM2 de l'École Jean Piaget de Nice dans les locaux de l'École Départementale de la Mer Jean-Pierre Dick, dirigée avec enthousiasme et efficacité par Olivier Heuleu. Nos opérations de sensibilisation reprendront désormais à la rentrée de septembre, après la séquence UNOC3 (2 au 14 juin), suivie immédiatement après de la troisième Expédition OceanoScientific ADNe Méditerranée Région Sud sur 45 Sites Sentinelles de Biodiversité Marine (SSBM) entre Menton et les Saintes-Maries-de-la-Mer.
Justine Camus, Responsable des Expéditions OceanoScientific et notamment des collectes d’ADNe qui permettent d’inventorier la biodiversité marine des rivages méditerranéens français - grâce au séquençage réalisé par la société SpyGen - a profité du salon MARE NOSTRUM pour tenter de faire reconnaitre les poissons du littoral méditerranéen aux enfants. Il y a encore du travail.... Photo OceanoScientific
Cécile d’Estais, Déléguée Générale de l’association OceanoScientific, fait découvrir aux élèves de CM1-CM2 les activités destinées à mieux connaître les merveilles de l'Océan, dont la Mer Méditerranée est un joyau. Photo OceanoScientific
Détrompez-vous si vous considérez que des enfants de 9-11 ans sont perdus quand on leur parle d'ADN pour évoquer l'ADN environnemental (ADNe), indispensable pour inventorier les espèces de poissons d'un site littoral. Mais soyons honnêtes, les séries télévisées nous aident à ce sujet (Merci HPI !). Photo OceanoScientific
Justine Camus consacre toujours une séquence des présentations OceanoScientific à l'importance de l'Océan pour la vie de l'Humanité sur la Planète, qu'on habite en bord de mer ou en montagne. L'Océan est notre Avenir, préservons-le !
Photo OceanoScientific
Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce ne sont pas les 12-17 ans qui se sentent les plus concernés par le dérèglement climatique, par les menaces environnementales qui pèsent de plus en plus sur l'Humanité. Ils ont d'autres centres d'intérêts, d'autres préoccupations. Il est urgent de laisser passer le temps de l'adolescence, on les retrouvera plus tard, c'est garanti... Photo OceanoScientific
Sous la tente, à l'abri du soleil dont les rayons sont chaque année de plus en plus forts, Cécile d'Estais explique aux enfants que lorsqu'ils vont se baigner à la plage, ils ne sont pas chez eux, mais dans un environnement où vivent plus de trente espèces de poissons différentes, de grandes familles qu'il faut respecter. Photo OceanoScientific
Mercredi 26 mars 2025
Sensibilisation de 7 à 77 ans
À l’approche de la troisième Conférence Océan des Nations Unies - UNOC3 Nice-Monaco 2025, l’intérêt des établissements scolaires comme des réseaux de décideurs va croissant, en adéquation avec celui du plus large public au sujet de l’environnement marin. C’est l’opportunité pour l’association OceanoScientific de développer ses activités de sensibilisation auprès de sa cible prioritaire : les élèves des classes de CM1-CM2, comme auprès des adultes, en évoquant notamment les résultats des Expéditions OceanoScientific. Récemment, Cécile d’Estais et Justine Camus sont allées à la rencontre de 25 élèves de CM2 de l’École élémentaire Bornala - Louis Fiori à Nice, puis dans deux classes de CM1-CM2 de l’École élémentaire Marinoni à Beaulieu-sur-Mer pour sensibiliser 45 élèves. De son côté, Yvan Griboval a tenu une conférence auprès d’une trentaine de membres du Rotary Club Cannes, séduits par les messages positifs transmis à cette occasion, qu’il s’agisse d’évoquer l’état de santé de la faune méditerranéenne littorale, comme des "Accords de Nice" qui clôtureront sans nul doute l’UNOC3 vendredi 13 juin en fin de journée, marquant ainsi la première grande étape vers la régulation de la "Haute Mer" - qui couvre 40% de la surface de la Planète.
Justine Camus, Responsable des Expéditions OceanoScientific et notamment des collectes d’ADNe qui permettent d’inventorier la biodiversité marine des rivages méditerranéens français - grâce au séquençage réalisé par la société SpyGen - invite les élèves des classes de CM1-CM2 de l’École élémentaire de Beaulieu-sur-Mer à reconnaître les espèces de poissons les plus communes le long de nos côtes. Photo OceanoScientific
Cécile d’Estais, Déléguée Générale de l’association OceanoScientific, expose aux élèves de CM2 de l’École Élémentaire Bornala - Louis Fiori à Nice nos activités destinées à mieux connaître l’Océan pour mieux en préserver la biodiversité.
Photo OceanoScientific
Yvan Griboval (debout à gauche), Président de l’association OceanoScientific, a tenu une conférence devant une trentaine de membres de l’antenne cannoise du Rotary Club en présence de Yves Boyer, District Gouverneur et de Jean-Louis Matout (debout à droite), secrétaire du Rotary Club de Cannes. Photo OceanoScientific
Christian Estrosi, Maire Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a officiellement lancé le 6 mars, à la Pointe Rauba-Capeu où trône le #ILoveNice, le décompte des 100 derniers jours avant la troisième Conférence Océan des Nations Unies - UNOC3 coorganisée par la France et le Costa Rica pour le compte des Nations Unies. Photo OceanoScientific
Mercredi 26 février 2025
En route vers la Conférence Océan des Nations Unies
Que ce soit à Paris dans le cadre d'une conférence after-work dans les locaux de la société EXCO "Fertiliseurs d'entreprises" à l'invitation de Pierre d'Agrain, le 13 février, ou mardi 25 février à Nice au Lycée Albert Calmette dirigé par Gaëlle Frontoni, la présentation des Expéditions OceanoScientific cède une place importante à l'évocation de la troisième Conférence Océan des Nations Unies - UNOC3 Nice & Monaco, orchestrée par Olivier Poivre d'Arvor, Envoyé spécial du Président de la République à ce titre. Rien de plus pratique en effet que l'UNOC3 pour mobiliser un large public, des chefs d'entreprise aux élèves des classes de Seconde, à l'importance d'une saine et vertueuse exploitation de l'Océan et de ses merveilleuses ressources au profit de l'Humanité. L'objectif est que les huit milliards d'individus sur la Planète et bientôt neuf milliards puissent envisager une vie dans les meilleures conditions. Comme le répète à l'envi Yvan Griboval, Président de OceanoScientific : "Ce n'est pas la Planète qui est en danger, mais l'Humanité qui la peuple aujourd'hui. La bonne nouvelle, c'est que nous avons notre destin entre les mains. À nous de savoir ce que nous souhaitons pour les générations futures. Préservons donc l'Océan qui est notre plus grande richesse pour l'Avenir…"
Un groupe d'élèves de Seconde du Lycée Albert Calmette de Nice engagé dans le projet académique "Océans 2025" a assisté à la conférence de l'équipe de l'association OceanoScientific, basée à Nice. Avec la Professeure & Documentaliste du lycée : Valérie Bertolo à l'extrême droite de l'image, Justine Camus, Coordinatrice des Expéditions OceanoScientific à l'extrême gauche, Yvan Griboval, Président, au centre et Cécile d'Estais, Déléguée Générale, pour prendre la photo. Photo OceanoScientific
Les élèves de Seconde du Lycée Albert Calmette de Nice engagés dans le projet académique "Océans 2025" représentent trois pays : Monaco, Suède et Japon, aux problématiques maritimes très différentes les unes des autres, mais avec une constante : l'importance de l'Océan dans notre vie de terriens. Photo OceanoScientific
Conférence after-work à Paris le 13 février dans les locaux de la société EXCO "Fertiliseurs d'entreprises", à l'initiative de Philippe de Boucaud, Membre du Conseil d'Administration de OceanoScientific et à l'invitation de Pierre d'Agrain, Associé de EXCO.
Photo OceanoScientific